
Les combattants doivent optimiser leurs capacités physiques de force, de résistance et d’explosivité sans jouer avec leur poids de corps, qui doit rester constant toute l’année. Quels compléments alimentaires privilégier en Jiu-Jitsu Brésilien ?
Le nom même de cet art martial, c’est-à-dire de cette école qui enseigne des techniques de combat véhiculant spiritualité et morale (et qui est également un système de self-défense ainsi qu’un sport de compétition), montre bien qu’il est une discipline hybride, ou tout du moins un dérivé d’une ou plusieurs disciplines préexistantes.
Le Jiu-Jitsu (techniques de combat mises au point par les samouraïs) et le Judo (art martial moderne et sport olympique), à l'origine de cet art martial qu'on appelle également le JJB ou, pour les anglophones, le BJJ (Brazilian jiu-jitsu), sont en effet issus du Japon.
C'est un japonais : Mitsuyo Maeda, qui au début des années 20 importa le Judo au Brésil, rapidement épaulé par des membres de la notoire famille Gracie. Après une diffusion très progressive de la méthode nipponne, c'est finalement Helio Gracie qui, relativement petit et léger (64 kg pour 1,65 m) adapta ce judo étranger à sa morphologie pour en faire un système singulier et devenu par là-même Brésilien.
La particularité distinctive du Jiu-jitsu brésilien est d'être une méthode de combat au sol, domaine où le gabarit des combattants importe beaucoup moins que debout, contrairement à toutes les formes de lutte ou de combats pieds poings. Il vise la soumission de l'adversaire par diverses clés articulaires (épaules, coudes, poignets, genoux, chevilles, pieds), des clés de cou, divers étranglements et autres compressions musculaires. Comme ses ancêtres japonais, le JJB se pratique en keigogi (ou kimono).
En 1993, lors du premier Ultimate Fighting Championship organisé aux USA (qui était à l'origine une confrontation de toutes les disciplines de combat), Royce Gracie, grand mais longiligne, remporta la compétition haut la main face à des adversaires plus lourds, plus forts et au sommet de leurs disciplines respectives. De son côté et dans les mêmes années 90, lors du Pride Fighting Championship au Japon, son demi-frère Rickson Gracie s'imposait lui aussi. Ils sont (et avec eux de nombreux membres de la famille Gracie) connus pour leurs multiples défis et leur farouche volonté de démontrer la supériorité du JJB sur tous les autres arts martiaux ou sports de combat.
Peu de temps avant, Rorion Gracie, co-organisateur de ce premier UFC, interviendra dans le film de Richard Donner sorti en 1987, L’Arme fatale, pour chorégraphier le combat final.
Il est à noter qu'en parallèle les frères Machado ont mis au point leur propre forme de Jiu-jitsu brésilien, mais dans un plus grand respect des autres disciplines et faisant preuve en outre d’une grande ouverture déontologique susceptible d'intégrer des techniques venues d'autres horizons martiaux.
Quant à ce qu'on nommait au départ le Free Fight (Combat libre), il est peu à peu devenu une discipline à part entière : le MMA. Ses pratiquants intègrent dans leurs entraînements, outre les techniques de percussions et les techniques de lutte au corps à corps, le Jiu-jitsu brésilien qui a montré son absolue nécessité pour toute forme de combat (plus ou moins) total.
Concernant les compétitions de Jiu-jitsu brésilien elles-mêmes, elles se déroulent sur tapis, selon des catégories de grades (ceintures), de poids et d'âge. On trouve également des affrontements "toutes catégories".
La pesée se faisant avec le kimono et juste avant l'affrontement, le jeu sur les rebonds (glucidiques notamment, et qu'on trouvera en boxe ou en MMA par exemple car la pesée a le plus souvent lieu la veille) est par là-même exclu.
La victoire s'obtient par soumission (quand l'adversaire tape en signe d'abandon), ou par comptage de points.
Chaque technique réalisée pour soumettre l’adversaire rapporte un nombre de points donnés :
Si l'absence de techniques percussives évite aux pratiquants nombre de blessures qu'on peut contracter dans les disciplines pieds poings et que si l'accent mis sur les projections est bien moindre qu'en judo ou en lutte, on peut néanmoins rencontrer des blessures liées aux saisies du keigogi.
Toutefois, le JJB est l’un des sports de combats qui préserve le mieux l’intégrité physiques des combattants.
Le grappling moderne, sorte de JJB sans keigogi (short et t-shirt juste-au-corps), et qui intègre également des techniques de lutte voire de catch, semble être à ce titre le sport de combat le moins traumatisant.
Les combattants doivent optimiser leurs capacités physiques de force, de résistance et d’explosivité sans jouer avec leur poids de corps, qui doit rester constant toute l’année. Quels compléments alimentaires privilégier en Jiu-Jitsu Brésilien ?
Deux facteurs principaux imposent aux compétiteurs de Jiu-jitsu brésilien d'adopter une alimentation stable, en évitant les périodisations d'une part, les changements radicaux d'autre part. Tout d'abord la pesée se fait juste avant le match (et avec le kimono). Ensuite, l'intégrité physique du jujitsuka.
Pour améliorer ses capacités de force, de puissance, de résistance et d’endurance, la préparation physique est déterminante en Jiu-Jitsu Brésilien, même si la discipline est avant tout une savante combinaison de techniques.