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Les troubles du sommeil

Si malgré les précieux conseils prodigués de ce guide vous avez du mal à trouver le sommeil, peut-être souffrez-vous d’un des très nombreux troubles du sommeil ? Dans cet article, Wikifit vous propose un tour des troubles du sommeil les plus courants, leurs mécanismes, et les solutions pour retrouver un sommeil de bébé.

Nous vous rappelons qu’avoir appliqué au préalable les conseils pour bien dormir est nécessaire. Si vos troubles persistent ou si les effets secondaires sont particulièrement incommodants au quotidien, nous vous conseillons de consulter un spécialiste qui saura alors vous aiguiller de la meilleure des manières.

Nous vous invitons par ailleurs à consulter notre dossier complet sur le stress (prochainement).

Les dyssomnies

Les dyssomnies regroupent différents types de troubles du sommeil qui se classent en 3 catégories : Les insomnies, les hypersomnies, les troubles du rythme circadien

Les insomnies

Les insomnies sont des troubles du sommeil qui réduisent considérablement la qualité de vie. Les causes des insomnies sont nombreuses mais les plus communes sont le stress, la dépression et l’anxiété.

Elles sont classifiées en fonction de leur fréquence. 

Les insomnies d’ajustement : ce sont les plus courantes, celles qui nous font dire "cette nuit j’ai mal dormi". Ces insomnies sont souvent dues à un évènement particulièrement stressant au cours de la journée passée, ou à prévoir. Ces insomnies sont les plus simples à régler car il suffit de supprimer l’élément perturbateur. Vous pouvez aussi, si le phénomène se répète, apporter un traitement comportemental ou psychologique pour apprendre à gérer la situation.

Certaines insomnies sont plus longues, supérieures à un mois. Ce sont les insomnies psychophysiologiques. Ce sont souvent des troubles que l’on retrouve chez les sujets stressés qui exercent une pression trop importante sur leur sommeil et qui, paradoxalement, angoissent à l’idée de mal dormir. Le traitement de ce type d’insomnie passe par un traitement psychologique et comportemental, voire médicamenteux.

Certaines insomnies sont particulières : on retrouve les troubles liés aux maladies mentales, idiopathiques (sans raison apparente depuis l’enfance), dues à une pathologie engendrant un trouble du sommeil, une mauvaise hygiène de vie ou encore la consommation de substances venant entraver la qualité et la durée du sommeil (alcool, drogue, café…).

Ces troubles se soignent par un traitement de l’agent causal ou bien par la mise en place de comportements propices à l’endormissement.

Dans certaines situations, le traitement médicamenteux est inévitable.

L’hypersomnie

L’hypersomnie n’est pas le trouble du sommeil le plus facile à détecter. Les sujets ont en général un sommeil de très bonne qualité et suffisamment long. En revanche, ils souffrent d’une somnolence excessive le jour. Les personnes qui souffrent d’hypersomnie font en général des nuits très longues et sont particulièrement stressées et à bout sur le plan cognitif (mémoire, concentration, attention, comportements et réflexes). Les nombreuses siestes qui peuvent être faites dans la journée n’ont pas d’incidence sur la fatigue. En réalité, les hypersomniaques ont surtout beaucoup de mal à se réveiller le matin.

Nous distinguons plusieurs types d’hypersomnies dont les causes varient. Cependant, le traitement est similaire. On conseille aux personnes souffrant de ces troubles d’avoir une hygiène de vie normale et d’éviter les siestes quotidiennes. Le traitement médicamenteux n’est pas un dernier recours et est souvent utilisé.  

Les troubles du rythme circadien

Ces troubles comprennent majoritairement le décalage des phases du sommeil, dans un sens comme dans l’autre, ainsi que les absences de phases.

Les personnes souffrant d’un retard de phase ont des difficultés à s’endormir et à se lever à des heures normales. Dans la plupart des cas, les adolescents n’éprouvent pas de difficultés dans la vie quotidienne si le rythme est décalé : coucher tard, levé tard. Dans le cas contraire : coucher tard, levé tôt, les effets secondaires se font ressentir et le sujet est fatigué.

Dans le cas d’une avance de phase du sommeil, c’est l’inverse qui s’observe. Le sujet se couche facilement très tôt et se lève tôt, mais ne pourra pas dormir aux heures considérées "normales".

Dans ces deux situations, la reprise d’un rythme de sommeil dit "normal" doit se faire progressivement en réduisant, ou augmentant, par petites tranches horaires, l’heure du coucher. Certains sujets, pour des raisons pathologiques, n’ont plus de rythme précis. C’est tout particulièrement ce que l’on retrouve chez les personnes aveugles ou lorsque les signes extérieurs comme la lumière ne peuvent plus influencer les sécrétions hormonales responsables du sommeil. Dans de telles situations, les personnes souffrent de ce qu’on appelle le syndrome hypernycthéméral.

Les parasomnies

Ce sont des comportements que l’on retrouve après l’endormissement et qui influencent peu la qualité de vie du sujet : bruxisme, apnée du sommeil, somnambulisme.

Ces comportements peuvent s'avérer dangereux et cachent souvent des troubles plus importants qu’un simple manque d’hygiène de vie.

Quel que soit le trouble dont vous souffrez, un accompagnement médical et souvent psychologique est recommandé afin de vous débarrasser au plus vite de ces tracas.