La dépression est épidémique dans notre société et la solution généralement préconisée est d'aller chez le psychanalyste et prendre des antidépresseurs. Etre dépendant de médicaments pour son bonheur n'est pourtant pas la meilleure façon de vivre. Les scientifiques sont en train de découvrir des nouvelles données sur la dépression et questionnent même l'efficacité des médicaments.
La dépression: tout dans la tête?
A l'Université de Californie à Los Angeles, le psychologue clinique George Slavich a étudié pendant des dizaines d'années l'impact du corps sur le cerveau et inversement. Ses conclusions sont les suivantes : la dépression n'est pas une condition qui est isolée dans la tête, et le corps joue un rôle critique sur la cause ou la prévention de la dépression. Une simple observation rend cette conclusion logique : nous nous sentons tous misérables lorsque nous tombons malades. Se sentir fatigué, irritable, démotivé et léthargique sont des symptômes que nous ressentons tous lorsque nous attrapons un virus et ce sont aussi des symptômes d'un état dépressif.
Le corps et la dépression
L'inflammation du corps est donc directement liée à l'état dépressif. La solution logique serait donc de combattre l'inflammation par l'alimentation. Cela semble plus sain pour traiter l'anxiété et la dépression que l’addiction à des médicaments dont beaucoup ont des effets secondaires dangereux...
Le rôle des aliments dans la dépression
Les cytokines et l'inflammation augmentent significativement pendant les phases dépressives. L'inflammation est une réaction du système immunitaire qui n'est pas seulement liée à une infection mais aussi à la nutrition. Il y a des aliments qui provoquent des réactions inflammatoires dans notre organisme. Les aliments tels que le curcumin et les omégas 3 sont connus pour avoir des vertus anti-inflammatoires et de nombreuses études cliniques supportent cette théorie. En effet, la prise d'antidépresseurs associée à une supplémentation en aliments anti-inflammatoires améliore les symptômes et la réceptivité du patient au traitement.