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Guide Ironman

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Tout savoir sur l'Ironman
  • L'HISTOIRE DE L’IRONMAN
    L’Ironman est né à Hawaï en 1978. Une rivalité opposait alors des athlètes locaux : des nageurs, des cyclistes, ainsi que des coureurs à pied. Un local, qui avait déjà participé à des triathlons, proposa alors à ces athlètes de créer une compétition qui associerait les trois disciplines, afin de les départager. Pour ce faire, il a été décidé de rassembler trois épreuves qui auraient lieu à Hawaï :

    - Une épreuve de natation en mer d’une distance de 3,85km
    - Une épreuve de cyclisme de 185km
    - Une épreuve de course à pied de 42km

    La première édition s’est tenue en 1978. Les athlètes devaient faire chacune de ces épreuves les unes après les autres. Les organisateurs avaient décidé d’appeler le vainqueur de l’épreuve un "Iron man" (homme de fer). Ce nom est resté le même, et c’est celui que l’on donne aujourd’hui au format XL de triathlon, dont les distances ont très légèrement changé depuis : 3800m de natation, 180km de vélo et 42km de course à pied.
  • L’IRONMAN AUJOURD’HUI
    Depuis sa création, l’Ironman s’est exporté, pour devenir aujourd’hui une distance de référence dans le monde du triathlon. Ouvertes aux amateurs, les épreuves de la distance Ironman représentent pour beaucoup un aboutissement dans une carrière de sportif.

    Parmi les triathlons XL (XL signifie que l’épreuve se court sur la distance Iron Man), certains sont devenues mythiques. On peut par exemple penser à l’Ironman de Nice, dont la partie vélo emprunte les routes vallonnées de l’arrière-pays niçois ou encore à l’Embrunman, qui voit les participants gravir le col de l’Izoard.

    L’un des Ironman les plus spéciaux est vraisemblablement le Norseman. 3,8km de natation au lever du jour, avec un départ depuis un ferry au beau milieu d’un fjord norvégien, 180km de vélo avec des routes très vallonnées et escarpées. Mais surtout une partie course à pied de 42km qui divise les participants : seuls les 160 premiers ont l’opportunité d’effectuer la désormais mythique ascension du mont Gaustatoppen, qui culmine à plus de 1800m d’altitude. Seuls les finishers issus de ces 160 premiers concurrents auront droit au fameux t-shirt noir, tandis que les derniers concurrents, qui n’effectuent pas l’ascension finale, ont droit à un t-shirt blanc. Cette épreuve se veut extrême de par les conditions climatiques dans lesquelles elle a lieu (froid, mer à 13 degrés en général), mais surtout par son parcours très difficile (vallonné, escarpé, avec cette dernière ascension, terriblement difficile) et parcequ'elle se déroule intégralement en autonomie complète, seule l'assistance personelle étant autorisée.
  • FAIRE UN IRONMAN ?
    Si avec les explications que nous venons de vous donner vous avez envie de faire un Ironman, il faut savoir qu’il est indispensable d’avoir une excellente condition physique pour effectuer une telle épreuve. L’enchaînement des trois disciplines peut être éreintant : il n’est pas rare de voir de très bons coureurs, valant moins de 3h sur marathon, complètement sombrer lors de l’épreuve de course à pied d’un Ironman, trop fatigués musculairement par les deux épreuves précédentes, notamment les 180km de vélo.

    Si vous avez une condition physique plutôt bonne sans de réelles dispositions pour le triathlon, nous vous recommandons de planifier une préparation d’environ un an.

    LA NATATION

    Il vous faudra être capable de nager les 3,8km de natation sans trop vous fatiguer, ce qui nécessite d’avoir une bonne technique de nage. Quel que soit le temps avec lequel vous bouclez les 3,8km, il est vraiment primordial de dépenser le minimum d’énergie sur cette partie. Certains professionnels disent par exemple que la natation « est un moyen de transport obligatoire pour se rendre au début de l’épreuve ». Le ton est donné.

    LE VÉLO

    Certes, le vélo n’est pas un sport traumatisant comme la course à pied. Néanmoins, 180km de vélo, c’est très long. Un effort mal géré ou une préparation insuffisante seront synonymes de fatigue musculaire intense à l’issue de la partie vélo.

    Faire un marathon avec des jambes déjà très fatiguées peut être un calvaire. Il faut donc accumuler une bonne endurance musculaire et avoir l’habitude de rouler sur de si longues distances avant la course !

    LA COURSE À PIED

    Bien que vous ayez peut-être déjà participé à un marathon, la partie course à pied sur un Ironman n’a rien à voir avec un marathon classique, que ce soit dans la gestion, l’allure, ou les conditions de fatigue avec lesquelles il faut composer. Il faudra réaliser une préparation marathon classique avant votre Ironman, avec de longues sorties. Mais elle devra se faire en parallèle de l’entraînement dans les autres disciplines, ce qui rend la préparation particulièrement intense.

    Dans nos autres articles de la section Ironman, nous vous donnons quelques conseils relatifs à l’entraînement ou la nutrition. N’hésitez pas à les consulter si vous envisagez de prendre le départ d’un Ironman !